Les efforts pour contrer les deepfakes se renforcent sans cesse, avec des avancées technologiques qui visent à repérer les nuances indétectables à l’œil nu entre les contenus authentiques et les contenus falsifiés.
Les anomalies dans le mouvement des yeux ou l’expression du visage, ainsi que les discordances dans l’éclairage ou la texture, sont des indices que des algorithmes d’intelligence artificielle apprennent à identifier.
L’incorporation de filigranes numériques pourrait également jouer un rôle clé en confirmant l’authenticité des images et des vidéos originales. De plus, suivre la trajectoire d’un fichier média, de sa création à ses diverses modifications, pourrait servir à prouver sa légitimité.
Sensibiliser la population aux deepfakes et à leurs dangers est un autre axe crucial de cette lutte.
En parallèle, la création de cadres légaux et politiques cherche à réglementer l’usage des technologies de deepfake et à dissuader les usages malintentionnés.
Les entreprises technologiques, les gouvernements et les organisations non gouvernementales unissent leurs efforts pour établir des normes et développer des outils dédiés à cette cause.
Les progrès en intelligence artificielle promettent de rendre la détection des deepfakes encore plus affinée et rapide, voire en temps réel.
La possibilité d’intégrer des technologies de détection de deepfakes directement dans les processeurs est une innovation prometteuse et permettrait des analyses matérielles accélérées et plus efficaces.
Toutefois, une telle intégration nécessite des progrès considérables en termes de conception de processeurs et d’intelligence artificielle embarquée
Les enjeux potentiels liés à la confidentialité et à la gestion des données sensibles manipulées ou stockées niveau processeur sont également importants et à prendre en compte.